févr. 012018

Chronique par Luc Bouquet dans Improjazz (février 2018)

Poursuite de la saga Bobby Bradford-John Carter (pourvu que ça dure !) avec ce Live at the Century City Playhouse. Nous sommes à Los Angeles le 13 mai 1979 et Vinny Golia, souffleur bien trop sous-estimé, s’impose comme maître de cérémonie.
Enchevêtrement de souffles en mode hirsute avant harmonies poreuses et duo en contrepoints soyeux (Golia : fl / John Carter : cl) : le premier sert vient de débuter. Il continuera en de subtils et profonds dialogues (duos, trios, quartet). Vinny Golia, maintenant au saxophone baryton modèle des lignes brisées sur lesquelles vient se fixer le trio. Ici, un royal équilibre entre compositions et improvisations.
Il en sera de même pour le second set : mélodies-repères, improvisations débridées, tendresses avouées (duo Carter – Bradford), solistes emportés (Golia en maître flûtiste, souffle vivifiant de Bobby Bradford, phrasés flamboyant de Glenn Ferris). The Victims en hommage à Steven Biko viendra, émotionnellement et durablement, conclure un concert enfin révélé. Vite, la suite…


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