Chronique par Mathias Kusnierz dans Jazz News (février 2018)

Dans ce live de 1979, le Wind Quartet de Vinny Golia (avec Bradford, Carter, Ferris), émancipé de toute section rythmique, explore timbres et textures avec une sûreté et une audace impressionnantes en poussant sans cesse sa musique sur la brèche. Golia alterne entre plusieurs flûtes ou clarinettes et le baryton : les timbres en sont démultipliés ainsi que les combinaisons de sonorités. « #2″ et « Views » forment une tapisserie cubiste où les vents lancent leurs salves de notes avec une précision redoutable. Le deuxième set dévide le thème labyrinthique d’une longue pièce, « Chronos », avant de se clore sur un chant funèbre dédié à Steve Biko, activiste anti-Apartheid, et qui rappelle la puissance politique des formes non conventionnelles.


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