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BOBBY BRADFORD

Trompettiste américain (Cleveland, Mississippi – 19/07/1934). Fils d’un pasteur musicien amateur qui l’encourage à jouer du piano lorsqu’il a dix ans, il suit sa famille à Dallas (Texas) en 1946. Noël 1948 : il échange la montre qu’on vient de lui offrir contre une trompette. L’année suivante, il découvre Fats Navarro et commence à étudier le cornet. A la Lincoln High School (1949-52), il a pour condisciples James Clay, Cedar Walton, David Newman… Il suit les cours du Sam Houston College d’Austin (1952-53) et fait partie d’un orchestre de dans avec Leo Wright. Il rencontre Charles Moffett et, quand celui-ci se marie, son témoin, Ornette Coleman. Il joue aussi avec Buster Smith et John Hardee. Los Angeles, 1953 : il devient un partenaire régulier d’Ornette et entre-temps, fait le bœuf avec Wardell Gray, Gerald Wilson, Eric Dolphy, Walter Benton et Joe Maini. 1954-58 : mobilisé, il fait partie d’orchestres de l’US Air Force. En 1959, il s’inscrit à l’université du Texas et joue dans la région d’Austin. En 1961, il peut enfin répondre positivement aux invitations d’Ornette Coleman et le rejoindre à New York – c’est précisément la période où le quartette n’a guère de propositions d’enregistrement. Bradford retourne au Texas, puis à Los Angeles où, avec John Carter (à qui Ornette l’a recommandé), il forme le New Art Jazz Ensemble, dont le travail sera enregistré par les firmes Revelation et Flying Dutchman. A l’occasion de vacances en Europe, il enregistre avec le batteur John Stevens et le Spontaneous Music Ensemble. De retour aux Etats-Unis, il participe enfin à un disque d’Ornette (1971). De nouveau en Europe en 1973 (il y reviendra régulièrement jusqu’en 1986), il forme un quartette avec Stevens, Trevor Watts (as) et et Kent Carter (b). Mais l’essentiel de son temps est consacré à l’enseignement à Los Angeles, ponctué de rencontres et d’enregistrements avec son ami John Carter. Il a enregistré aussi avec David Murray, notamment une suite de sa composition, « Death Of A Sideman », en 1991.
Un son large et tendre, un ton toujours « romantique », jamais à court d’idées mélodiques, et surtout, quel que soit le tempo, un refus de toute urgence : participant de la première génération du free, il offre, à force de sérénité et de séductions chantantes, la plus éclatante démonstration que le free jazz n’est pas que « violence et désordre ».
Philippe Carles – Dictionnaire du Jazz

NO U-TURN – Live in Pasadena, 1975 DT(RS)05

                  

JOHN CARTER

Clarinettiste, saxophoniste et compositeur américain (Fort Worth, Texas – 24/09/1929 – Los Angeles, Californie – 31/03/1991). Il étudie la clarinette, puis le saxophone alto. Après ses premiers engagements, dans sa ville natale et à Dallas, dans des orchestres de rhythm and blues, il étudie à la Lincoln University du Missouri, puis à l’université du Colorado et à celle du Nord Texas.
En 1961, il s’installe à Los Angeles, où il joue avec Carmell Jones, Hampton Hawes, Harold Land, Phineas Newborn… En 1965, il rencontre Bobby Bradford : c’est le début d’une association durable, sous les noms de New Art Jazz Ensemble puis John Carter – Bobby Bradford Ensemble. A Los Angeles, Carter a retrouvé Ornette Coleman dont il dirige, en 1965, une œuvre symphonique.
Après avoir joué des saxophones alto, ténor et soprano, et aussi de la flûte, il se consacre à la clarinette. Il fonde, en 1975, sa propre compagnie de disques, Ibedon, et, sans abandonner son activité d’enseignant, continue de se produire dans la sphère des musiques créatives. A sa mort, Bradford lui dédie la suite Death of a Sideman (David Murray, 1991).
Proche de l’esprit d’Ornette Coleman, comme alto et comme compositeur, il s’est affirmé en développant à la clarinette des techniques spécifiques (multiphonie, contrôle des harmoniques, emploi du suraigu) et en organisant son discours sur de grands intervalles, hérités de la musique contemporaine, sans pour autant négliger les apports du free jazz et de la musique africaine.
Xavier Prevost – Dictionnaire du Jazz

     NO U-TURN – Live in Pasadena, 1975 DT(RS)05

                  

STEVE DALACHINSKY

Steve Dalachinsky est né en 1946 à Brooklyn.
Son œuvre a été publié dans de nombreux journaux notamment : Big Bridge, Milk, Tribes, Unlikely Stories, Ratapallax, Evergreen Review, Long Shot, Alpha Beat Soup, Xtant, Blue Beat Jacket, The Brooklyn Review.
Il a collaboré à de nombreuses anthologies telles que Beat Indeed, The Haiku Moment, Up is Up But So is Down: NYU Downtown Literary Anthology, Unbearables anthologies: Help Yourself, The Worse Book I Ever Read, The Big Book of Sex et le fameux Outlaw Bible of American Poetry.
Il a écrit des notes de pochettes pour des albums d’Anthony Braxton, Charles Gayle, James « Blood » Ulmer, Rashied Ali, Roy Campbell, Matthew Shipp and Roscoe Mitchell…
Son album de 1999, Incomplete Direction (Knitting Factory Records), une sélection de ses poèmes lus en compagnie de différents musiciens a été acclamé par la critique.
Parmi ses recueils on note Musicology (Editions Pioche, Paris 2005), Trial and Error in Paris (Loudmouth Collective 2003), Lautreamont’s Laments (Furniture Press 2005), In Glorious Black and White (Ugly Duckling Presse 2005), Dream Book (Avantcular Press 2005), Christ Amongst the Fishes (A book of collages, Oilcan Press 2009), Insomnia Poems (Propaganda Press 2009), Invasion of the Animal People (Propaganda Press 2010), The Mantis: collected poems for Cecil Taylor 1966-2009 (Iniquity Press 2011), Trustfund Babies (Unlikely Stories Press The Veiled Doorway & St. Lucie (Unarmed Press 20012) et Long Play E.P. (Corrupt Press, 2012).
Son livre The Final Nite (complete notes from a Charles Gayle Notebook, Ugly Duckling Presse 2006) a remporté en 2007 le Josephine Miles PEN National Book Award.
Ses ouvrages les plus récents sont Logos and Language, une collaboration avec le pianiste Matthew Shipp (RogueArt 2007) et Reaching into the Unknown, en collaboration avec le photographe Jacques Bisceglia (RogueArt 2009).
En 2005 il enregistre Phenomena of Interference, avec Matthew Shipp (Hopscotch Records).
Il donne de nombreuses lectures aux U.S.A., au Japon et en Europe. Il tient également une chronique dans The Brooklyn Rail.
Son livre A Superintendent’s Eyes (Hozomeen Press 2000) est réédité par Autonomedia/Unbearables à l’automne 2012.
Ses derniers enregistrements dont des collaborations avec le saxophoniste Dave Liebman, la contrebassiste Joëlle Léandre et le groupe de rock expérimental français The Snobs.

THE BILL HAS BEEN PAID (DT 03)

                  

BENJAMIN DUBOC

« Duboc est probablement au sommet : sa maîtrise de l’instrument, sa capacité à être là où on ne l’attend pas, à toujours devancer les attentes, en font un partenaire parfait. »
Julien Gros-Burdet

Né le 20 mai 1969, il entend très tôt, en famille, de la musique, du jazz. Il apprend le piano et la clarinette au conservatoire puis la contrebasse qu’il étudie avec Jean-François Jenny-Clark et Bernard Cazauran. Au sortir de l’adolescence, « la musique et l’art comme moyen d’être ». Il travaille alors avec Gaël Mevel et Thierry Waziniak avant de jouer dans le groupe Octopus avec Benoist Raffin et Jobic le Masson qu’il rencontre en décembre 1993 en Slovaquie. Dès lors, il ne cesse de participer à des projets ou rencontres avec grand nombre de musiciens de free jazz et de musique improvisée. Musicien actif et dont le travail est de donner forme au temps, il évolue aujourd’hui comme improvisateur et compositeur de musique électroacoustique au sein de contextes aux formes expressives variées (musique, danse, théâtre, image…)
Improvisations en France et Europe avec… (entre autres) 
Jean-Luc Guionnet, Edward Perraud, Tom Chant, Bertrand Denzler, Michel Doneda, Oliver Lake, Didier Lasserre, Stéphane Rives, Joëlle Léandre, Henry Grimes, Roy Campbell, Jean-Luc Cappozzo, Mario Rechtern, Eric Zinman, Jobic Le Masson, Sunny Murray, Daunik Lazro, Itaru Oki, Hasse Poulsen, Makoto Sato, Rasul Siddik, Christine Wodrascka, Hilary Jeffery, Jack Wright…
http://benjamin.duboc.free.fr/

POURTANT LES CIMES DES ARBRES (DT 01)
EN CORPS (DT 02)
SENS RADIANTS (DT 04)

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DIDIER LASSERRE

« Un tambour, une cymbale : le bois et la peau, puis le fer, tels un raccourci de la destinée humaine en même temps qu’un condensé de l’univers de Didier Lasserre, musicien indispensable dès lors qu’on aura croisé sa route et laissé sa musique venir à nous. »
Pierre Lemarchand

Né à Bordeaux en 1971, il débute l’instrument à l’âge de seize ans, pour tenter de vivre « autre chose ». Après un apprentissage des rudiments dans l’école de musique du quartier, il travaille essentiellement en autodidacte afin de trouver sa propre voix, axée sur une approche poétique de l’instrument. Il enseigne la batterie et dirige des ateliers d’improvisation et des master-classes. Il travaille aussi avec la peinture, la poésie, la danse, le super8, la sculpture, la photographie. En 2003, il co-fonde le label Amor fati avec Mathieu Immer. A partir d’octobre 2011, il enseigne l’improvisation à l’IREM de Bordeaux.
Il participe à de nombreux projets avec notamment : Beñat Achiary, Benjamin Duboc, Jean-Luc Guionnet, Seijiro Murayama, Laurent Pascal, Steve Dalachinsky, Joëlle Léandre, Michel Doneda, Mathias Pontévia, Niklas Barnö, Joel Grip, Daunik Lazro, Jobic Le Masson, Abdelhaï Bennani, Alan Silva, Edward Perraud, Sylvain Guérineau, Jean Rougier, Eric Zinman, Jean-Luc Capozzo, Itaru Oki, Rasul Siddik, Makoto Sato…
http://didierlasserre.free.fr/
http://didierlasserre.wordpress.com

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SENS RADIANTS (DT 04)

                  

DAUNIK LAZRO

« Figure majeure de la musique improvisée européenne, Daunik Lazro est depuis quarante ans le défricheur inlassable de nouveaux territoires, dans l’héritage du jazz ou cultivant ses marges. »
Thierry Lepin

Né le 02 avril 1945, il a quinze ans lorsqu’il découvre Sidney Bechet et une clarinette. Puis Charlie Parker, Thelonious Monk, John Coltrane, Eric Dolphy, Ornette Coleman, Albert Ayler. Il opte alors pour le saxophone alto et participe à la fin des années 60, notamment à l’American Center parisien, à des rencontres de free jazz.
En 1973, il fait ses débuts professionnels avec le contrebassiste Saheb Sarbib.
En 1976, il forme un quartette avec Jean-Jacques Avenel, Joseph Traindl et Jonathan Dickinson.
Jusqu’en 1981, il se produit surtout en solo et en duo avec Avenel ou Siegfried Kessler.
De 1982 à 1984, il multiplie les rencontres et les groupes avec Avenel, Tristan Honsinger, Raymond Boni, Carlos Zingaro, Jean Bolcato, Christian Rollet, Evan Parker, George Lewis, Joëlle Léandre, Irène Schweizer… Puis il commence à collaborer avec des spectacles de danse, de théâtre.
En 1986 il joue en trio avec Michel Doneda et le percussionniste Lê Quan Ninh.
En 1991, on le retrouve en duo avec Joe McPhee et, en 1993, sont constitués And His Orchestra, avec Bolcato et Rollet, ainsi que le quartette Outlaws in Jazz avec Jac Berrocal, Didier Levallet et Dennis Charles.
C’est par un album solo que Daunik Lazro inaugurera le siècle naissant, « Zong Book », aboutissement d’une pratique décisive, l’occasion pour le saxophoniste de se livrer à l’introspection abrupte d’un sculpteur sonore. Ces dernières années, il s’ouvre à de nouveaux champs d’expérience notamment avec le duo électroacoustique Kristoff K.Roll et le vocaliste Phil Minton, ainsi qu’avec les quartettes Aérolithes (Michel Doneda, Michael Nick et Laurent Hoevenaers), Rekmazladzep (Thierry Madiot, Dominique Répécaud et Camel Zekri), Qwat Neum Sixx (Sophie Agnel, Michael Nick et Jérôme Notinger).

POURTANT LES CIMES DES ARBRES (DT 01)
SENS RADIANTS (DT 04)

                  

JOËLLE LÉANDRE

Joëlle Léandre, contrebassiste, improvisatrice et compositrice française, est une des figures dominantes de la nouvelle musique européenne. Formée à la musique d’orchestre et à la musique contemporaine, elle a joué avec l’Itinéraire, 2e2m et l’Ensemble Intercontemporain de Pierre Boulez. Joëlle Léandre a aussi travaillé avec Merce Cunningham et John Cage ; ce dernier, avec Scelsi, Fénelon, Hersant, Lacy, Campana, Jolas, Clémenti et une quarantaine d’autres compositeurs ont écrit spécialement pour elle.
Outre la musique contemporaine, Léandre a travaillé avec les grands noms du jazz et de l’improvisation, avec Derek Bailey, Antony Braxton, George Lewis, Evan Parker, Irène Schweizer, Barre Phillips, Pascal Contet , Steve Lacy, Raymond Boni, Lauren Newton, Daunik Lazro, Fred Frith, Peter Kowald, Urs Leimgruber, Mat Maneri, Roy Campbell, Mark Nauseef, Marilyn Crispell, India Cooke, Jean-Luc Cappozzo, John Zorn et tant d’autres…
Elle a beaucoup écrit pour la danse, le film, le théâtre, et réalisé plusieurs performances multidisciplinaires. Elle reçoit la DAAD à Berlin en 1994, et  est accueillie en résidence à la Villa Kujiyama (Kyoto). En 2002, 2004 et 2006  elle occupe la Chaire Darius Milhaud, pour la composition et l’improvisation, comme Visiting Professor au Mills College à Oakland (Californie). Ses activités de créatrice et d’interprète, tant en solo qu’en ensemble, l’ont conduite sur les plus prestigieuses scènes européennes, américaines et asiatiques.
Depuis 1981 Joëlle Léandre a enregistré près de 160 disques.
http://www.joelle-leandre.com/

THE BILL HAS BEEN PAID (DT 03)

                  

EDWARD PERRAUD

« Dans le jazz comme dans l’improvisation libre, Edward Perraud est un batteur incontournable, adepte des expériences collectives et à l’affût des rencontres sans à priori. Un batteur essentiel des ces dernières années. »
Thierry Lepin

Une frénésie de jouer, dans le plus pur sens du terme, une soif de musique et de création qui le conduisent à embrasser tous les genres, sans à priori.
Il commence la guitare à l’age de huit ans, puis apprend le trombone et la percussion classique au CNR de Rennes. Après une maitrise de musicologie à l’université de Rennes, il intègre dès 1996 le cursus doctoral de l’IRCAM avec Hugues Dufour où il obtient un DEA (EHESS/ENS/IRCAM) concernant l’analyse de la musique de Tristan Murail. Il entre au CNSM de Paris dans la classe de Michael Levinas la même année où il y obtient en 1998 un 1er prix d’analyse musicale. Aujourd’hui Doctorant sous l’égide de Jean-marc Chouvel, il écrit une thèse de musicologie sur le thème de la généalogie de l’idée en musique.
La musique classique, la musique contemporaine, le jazz, la musique indienne qu’il étudie avec Biplab Battacharia à Calcutta et l’improvisation libre marquent profondément son jeu de percussionniste. On le retrouve aussi bien sur la scène du Jazz moderne (M. Portal, Y.Robert, S. Kassap, J Rosenberg…) que dans l’improvisation libre (J-L. Guionnet, Hubbub, ) la musique contemporaine (compositeur) ou la scène rock alternative (Tempsion, BIG, Damo Susuki).
On compte  aujourd’hui à son actif une quarantaine de disques sur de nombreux  labels du monde entier. Il créé son propre label en 2005 (Quark-records) avec les musiciens de Das Kapital (Hasse Poulsen et Daniel Erdmann). Puis en 2011 le label Daskapitalrecords pour promotionner les projets qui gravitent uniquement autour de ce groupe.
En 2008, il rencontre Elise Caron pour la première fois avec laquelle il forme depuis un véritable duo. Puis en 2010, il forme avec Jean-Pierre Drouet le duo √2 assisté de l’ingénieur du son Etienne Bultinguaire qui met en espace la musique.
En 2011 et 2012 il sera artiste invité en résidence au Petit Faucheux de Tours et constituera pour la première fois son propre groupe en tant que leader : « Synaesthetic Trip » avec Benoit Delbecq, Bart Marris et Arnault Cuisinier.
Depuis 20 ans il a joué avec beaucoup de musiciens des scènes européennes et américaines tels que Fred Frith, Paul Rogers, Joëlle Léandre, John Edwards, Johannes Bauer, Louis Sclavis, Bernard Lubat, Michel Portal, Vincent Courtois, Daunik Lazro, Jean-Luc Cappozzo, Didier Petit, Camel Zekri, Lucia Recio, Olivier Benoit, Peter Scherr, Marc Helias, Itaru Oki etc…
Nombreuses tournées en France et à l’étranger avec ses formations de prédilection dont le groupe DAS KAPITAL qui à remporté le prix du meilleur disque de Jazz de l’année 2011 en Allemagne (Preiss der deutsche Kritik). Batteur, percussionniste, compositeur, improvisateur et chercheur, partisan du don de soi, il revendique un parcours loin des chapelles où tout doit être possible.
http://www.edwardperraud.com/

EN CORPS (DT 02)

                  

EVE RISSER

« Eve Risser rayonne et affirme sa capacité à renouveler sans cesse son approche de l’improvisation. »
Franpi Barriaux

De formation classique (à Colmar), Eve Risser  apprend la flûte traversière et les musiques contemporaines (à Strasbourg), avant de se spécialiser en piano et de faire ses armes dans les classes de jazz et improvisations du CNSM à Paris et Baltimore. En 2008 elle obtient son diplôme de jazz et intègre officiellement le nouvel Orchestre National de Jazz de Daniel Yvinec en tant que pianiste, flûtiste.
Parallèlement à sa formation musicale d’interprète, side-woman et compositrice, Eve Risser s’est toujours efforcée de se fabriquer un langage instrumental éminemment personnel grâce  à l’improvisation. Cette ambition la mène à développer ses propres techniques liées au piano. L’une d’entre elle est connue sous le nom de « piano préparé » qui consiste à préparer les cordes du piano avec des petits objets.
À ce jour, elle a créé avec ses proches près d’une dizaine de groupes actifs sur les scènes nationales, européennes ou internationales. Ces collaborations l’ont menée à une dizaine de disques dont les genres s’entrecroisent, en se promenant toujours vers les trottoirs des styles. Eve affectionne tous les genres hybrides comme en attestent son duo Donkey Monkey  (jazz-pop-rock-bonbon), le quartet The New Songs  (jazz-de-chambre-moderne-éxpérimental), le Trio En-Corps (free-jazz-impro), le groupe Fenêtre Ovale (musique-contemporaine-improvisation), les Performances Solo avec Instruments Jouets ainsi que la myriade de collaborations en duos (avec Joris Rühl, Antonin-Tri Hoang, Jean-Luc Guionnet par exemple).
Eve s’investit également dans de multiples projets et groupes (John Greaves, Pascal Niggenkemper Vision7 etc.) et répond à des commandes d’écriture. Membre active du collectif Umlaut, label franco-suédois-allemand, elle voyage autant entre les musiques qu’entre les quatre coins  du globe et écume les festivals internationaux (Melbourne, Hobart, Sydney, Tokyo, Pekin, Lisbonne, Moers, London, Paris Jazz Festivals). Elle a également pu jouer aux côtés de John Hollenbeck, Billy Hart, Benoît Delbecq, Jon Irabagon, Mickael Formanek, Médéric Collignon, Marc Ducret, Emile Parisien, Jean-Luc Guionnet, Mickael Zerang, andreas werliin, joel grip, eivind lohning, Wolfgang Mitterer, quatuor bela, MAGMA, Le Sacre du Tympan,  Magnetic Ensemble, the bridge#6, les solistes de l’Ensemble Intercontemporain Nicolas Crosse & Pascal Gallois, Pascal Niggenkemper Vision 7  Entre autres collaboration.
http://www.everisser.com/

EN CORPS (DT 02)

                  

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